DoggyBags - volume 7

Les numéros de DoggyBags se suivent mais ne se ressemblent pas… J’aime beaucoup la série, ne serait-ce que pour son concept mais également pour tous ces détails qui en font quelque chose de vraiment fini, léché (les publicités, le courrier des lecteurs, le poster…). Mais il faut bien admettre que toutes les histoires n’ont pas la même valeur et que le dernier volume avec Céline Tran, alias Katsuni, en héroïne principale m’avait un peu laissée sur ma faim. 

Et voici que ce septième tome vient relever la barre et dans l’ensemble je dois avouer ne pas avoir été déçue. On retrouve tout ce qui fait le charme de ces histoires : du sordide, de la violence, du sang et des anecdotes sur notre bien triste espèce humaine…

Au menu de ces 3 histoires : "Welcome home Johnny !" ou quand un soldat revient d’Irak pour retrouver son Texas natal. Très vite confronté aux Red-Necks bien obtus, quiproquos et malveillance feront du héros un martyre. Une histoire très crue, écrite par un RUN en grande forme, inspirée de faits réels sur les actes primitifs et barbares que les hommes de peu d’esprit sont capables de réaliser. Aux crayons François Amoretti renforce l’ambiance crasse et violente à souhait, cadrages et traits parfaitement adaptés.

Vient ensuite "Lupus", scénarisée par Hasteda. Une histoire plutôt classique, mêlant huit clos, vampires et bain de sang. Du déjà vu qui fonctionne assez bien, en partie grâce aux dessins percutants de Mëgaboy.

Puis c’est au tour de "Winterkowa". Reprenant le mythe du Wendigo, ce récit ponctué de nombreux flashbacks se révèle bien cruel pour ses personnages principaux. Portée par les excellents dessins de Mathieu Bablet, l’intrigue réussie à nous surprendre.


DoggyBags reprend les recettes qui ont fait son succès et nous propose ici des histoires répondant parfaitement au cahier des charges. Un bon numéro.




Scénario & Dessins : Collectif - Editeur : Ankama - Collection Label 619
Série en cours - 7 tomes.



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