Death Note : un pouvoir qui tue !

Ryûk est un Dieu de la mort qui s’ennuie ferme dans son monde et il a volontairement perdu son Death Note dans le monde des humains. Le Death Note est le cahier utilisé par les Dieux de la mort, quand ils y inscrivent le nom d’un humain, celui-ci meurt. La règle veut que si un humain le trouve il en devient propriétaire et par la même occasion devient lié au Dieu à qui le cahier appartenait.


Light Yagami a 17 ans et de très bonnes notes au lycée. Lui aussi s’ennuie et c’est à lui que revient le Death Note lorsqu’il le trouve égaré dans la cour du lycée. Tout d’abord, en lisant les instructions en début de page il n’y croit pas trop et pense à une blague.

Mais quand Ryûk lui apparait dans sa chambre il est bien obligé de croire que tout cela est vrai. Seul à pouvoir voir le Dieu de la mort, il aura maintenant la responsabilité du Death Note. Ryûk en est ravi, cela va enfin lui faire un peu d’animation…

Light décide d’utiliser le cahier pour nettoyer le monde des meurtriers et rendre ainsi justice lui-même. Très vite les tueurs en prison meurent dans les mêmes circonstances les uns après les autres : Light a commencé son châtiment. Il peut agir en toute impunité, il se sent puissant. Il se fait maintenant appeler Kira, celui qui débarrassera le monde du mal qui l’empoisonne.

Mais c’est sans compter sur la ténacité et la perspicacité de L, un enquêteur surdoué employé par le gouvernement pour résoudre cette affaire…

Death Note a eu un large succès commercial et c’est selon moi amplement mérité. Ayant suivi la publication française, rarement un manga m’avait donné autant de mal à attendre entre ses parutions tellement le suspense est grand.

L’histoire est intelligente et racontée d’une façon réellement prenante. Assez vite on en vient à prendre parti, à se ranger du côté de Light le vengeur égocentrique ou du côté de L. le génie des affaires impossibles.
 

Ces deux protagonistes en viendront à avoir une réelle admiration l’un pour l’autre dans leur jeu du chat et de la souris. Chacun devra jouer de plus de ruse que l’autre et la surenchère est un délice.

Le seul point noir à tout cela est l’allongement de la série après les événements du tome 7 (que je ne peux révéler sans spoiler) qui mettent fin à un des aspects les plus intéressants de l’histoire. Les cinq derniers tomes étant bons, mais ayant perdu de leur principale essence.

Un très bon thriller psychologique qu’il faut avoir lu ou avoir vu en anime, l'adaptation étant de très bonne qualité et les musiques tout simplement excellentes.






Scénario : Tsugumi Ohba - Dessins : Takeshi Obata - Editeur : Kana - Collection Dark Kana - Série Terminée – 12 tomes.
© 2004 by Obata Takeshi and Ohba Tsugumi / SHUEISHA Inc.





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