Le cocon - Mari Okazaki
Dans ce recueil de petites nouvelles Mari Okazaki nous raconte des destins de jeunes filles, sensibles et touchants. Un recueil d'émotions en quelque sorte. De ces six histoires, deux en particulier sortent du lot.
La première est celle de cette jeune femme, devenue ce qu'on appelle au Japon une hikikomori, ces personnes qui ne sortent plus du tout de chez elles et vivent recluses de la société.
Nous pénétrons dans son intimité et en quelques mots l'idée de ce cocon qui fait paraitre marginal nous semble pourtant tellement douillet. Mari Okazaki exprime très bien ce malaise, cet attachement aux objets et aux habitudes qui finissent par devenir rassurants et donc indispensables.
Un jour la jeune fille est sortie de sa solitude par une autre demoiselle qui fait irruption chez elle…
La deuxième histoire est beaucoup plus triste. Le genre d'histoire qui vous tirerait limite une petite larme.
Momoko file le parfait amour avec son petit ami. Quand ce dernier lui offre une robe elle déborde de joie. Elle ne sais pas encore que ce soir là, sera la dernière fois qu'elle le verra.
Le jeune homme décède dans un accident de la route. A partir de ce moment, Momoko refuse d'enlever sa robe. Il lui avait promis que ce serait lui qui la déshabillerait quand elle rentrerait…
Les quatre autres histoires sont de qualité inégales. Mais dans l'ensemble c'est une lecture plutôt agréable, tout en délicatesse. On ressent de la compassion pour ces filles aux personnalités variées.
Les dessins de Mari Okazaki sont plutôt jolis et très fins. Le seul reproche que je pourrais leur faire est que je trouve la trame utilisée trop grosse. Mais ses visages sont expressifs et certaines pages vraiment superbes, en particulier celle de ce couple "libellule" avec leurs ailes jonchant le sol.
Un petit manga très féminin, qui donne envie de se blottir dans la chaleur d'une bonne couette. Avec une lumière tamisée et pleins de coussins autour…
Scénario & Dessins : Mari Okazaki - Editeur : Delcourt
Collection Akata - Recueil de nouvelles.
YAWARAKAI KARA © 2001 by Mari Okazaki / SHUEISHA Inc.
Wikio
Vous avez aimé cette chronique ? Pensez à vous inscrire à la newsletter et/ou au flux RSS pour être informé des prochaines publications.
La première est celle de cette jeune femme, devenue ce qu'on appelle au Japon une hikikomori, ces personnes qui ne sortent plus du tout de chez elles et vivent recluses de la société.
Nous pénétrons dans son intimité et en quelques mots l'idée de ce cocon qui fait paraitre marginal nous semble pourtant tellement douillet. Mari Okazaki exprime très bien ce malaise, cet attachement aux objets et aux habitudes qui finissent par devenir rassurants et donc indispensables.
Un jour la jeune fille est sortie de sa solitude par une autre demoiselle qui fait irruption chez elle…
La deuxième histoire est beaucoup plus triste. Le genre d'histoire qui vous tirerait limite une petite larme.
Momoko file le parfait amour avec son petit ami. Quand ce dernier lui offre une robe elle déborde de joie. Elle ne sais pas encore que ce soir là, sera la dernière fois qu'elle le verra.
Le jeune homme décède dans un accident de la route. A partir de ce moment, Momoko refuse d'enlever sa robe. Il lui avait promis que ce serait lui qui la déshabillerait quand elle rentrerait…
Les quatre autres histoires sont de qualité inégales. Mais dans l'ensemble c'est une lecture plutôt agréable, tout en délicatesse. On ressent de la compassion pour ces filles aux personnalités variées.
Les dessins de Mari Okazaki sont plutôt jolis et très fins. Le seul reproche que je pourrais leur faire est que je trouve la trame utilisée trop grosse. Mais ses visages sont expressifs et certaines pages vraiment superbes, en particulier celle de ce couple "libellule" avec leurs ailes jonchant le sol.
Un petit manga très féminin, qui donne envie de se blottir dans la chaleur d'une bonne couette. Avec une lumière tamisée et pleins de coussins autour…
Scénario & Dessins : Mari Okazaki - Editeur : Delcourt
Collection Akata - Recueil de nouvelles.
YAWARAKAI KARA © 2001 by Mari Okazaki / SHUEISHA Inc.
Wikio
Vous avez aimé cette chronique ? Pensez à vous inscrire à la newsletter et/ou au flux RSS pour être informé des prochaines publications.