Lady Doll - Vessella / Penco Sechi
La petite Gaja vit dans un monde rose bonbon, entourée de poupée. Elle s'y est enfermée pour mieux supporter sa condition, elle qui est née défigurée. A force de subir les moqueries des enfants de son âge et le mépris de la plupart des adultes de son entourage, la petite fille s'est créé une bulle douillette et rassurante.
Seul sa maman la comprend et la rassure. Mais cette dernière a la santé fragile et le médicament que lui fournit son époux en apparence bienveillante semble la détruire un peu plus chaque jour.
La première chose que l'on remarque en voyant la couverture et les planches de ce luxueux album, ce sont les superbes dessins de Béatrice Penco Sechi et leurs magnifiques couleurs. Les personnages très longilignes avec leurs grosses têtes, leurs yeux globuleux et leurs fines jambes font directement penser au film "Les Noces Funèbres" de Tim Burton. Mais ce n'est pas tout, l'ambiance Victorienne et les traits tout en rondeur rappellent également beaucoup le style du célèbre réalisateur.
Dans ce conte à l'ambiance bien plus sombre que ne laisse l'imaginer ses allures romantiques, Daniele Vessella nous immerge dans une sorte de huit-clos étouffant et inquiétant. La jeune Gaja s'enferme de plus en plus dans son univers et le monde autour d'elle est tellement cruel qu'on la comprend aisément. Son père se moque de son devenir et attend patiemment son heure afin d'accomplir ses sinistres desseins. Sa mère, frêle et naïve ressemble à une enfant, incapable de voir le mal qui l'entoure.
La poupée intime est le premier volume de cette série prévue en deux. Ses graphismes somptueux méritent à eux seuls que l'on s'y attarde. L'histoire est simple mais efficace et la mise en place est habile. Aux vues de la dernière planche, le deuxième tome "Une maison de poupée" pourrait bien dévoiler quelques surprises. Dans tous les cas, l'avenir de Gaja sera assurément très sombre.
Découvrez les 6 premières pages ci-dessous :
Scénario : Daniele Vessella - Dessins : Béatrice Penco Sechi - Editeur : Soleil
Collection Blackberry - Série en cours - 1 tome.
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Seul sa maman la comprend et la rassure. Mais cette dernière a la santé fragile et le médicament que lui fournit son époux en apparence bienveillante semble la détruire un peu plus chaque jour.
La première chose que l'on remarque en voyant la couverture et les planches de ce luxueux album, ce sont les superbes dessins de Béatrice Penco Sechi et leurs magnifiques couleurs. Les personnages très longilignes avec leurs grosses têtes, leurs yeux globuleux et leurs fines jambes font directement penser au film "Les Noces Funèbres" de Tim Burton. Mais ce n'est pas tout, l'ambiance Victorienne et les traits tout en rondeur rappellent également beaucoup le style du célèbre réalisateur.
Dans ce conte à l'ambiance bien plus sombre que ne laisse l'imaginer ses allures romantiques, Daniele Vessella nous immerge dans une sorte de huit-clos étouffant et inquiétant. La jeune Gaja s'enferme de plus en plus dans son univers et le monde autour d'elle est tellement cruel qu'on la comprend aisément. Son père se moque de son devenir et attend patiemment son heure afin d'accomplir ses sinistres desseins. Sa mère, frêle et naïve ressemble à une enfant, incapable de voir le mal qui l'entoure.
La poupée intime est le premier volume de cette série prévue en deux. Ses graphismes somptueux méritent à eux seuls que l'on s'y attarde. L'histoire est simple mais efficace et la mise en place est habile. Aux vues de la dernière planche, le deuxième tome "Une maison de poupée" pourrait bien dévoiler quelques surprises. Dans tous les cas, l'avenir de Gaja sera assurément très sombre.
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Collection Blackberry - Série en cours - 1 tome.
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