Dans mes veines - Marie / Goethals
Mais qu'est-ce qu'elle fou la ? Jill, son ex-petite amie baigne dans une mare de sang devant son frigo. Malgré la gueule de bois carabiné qui la submerge ce matin-là, Barbie se souvient bien être rentrée seule hier soir. Pour cette ex-flic les ennuis ne font que commencer.
Pourquoi est-ce chez elle que celle qu'elle n'a plus vu depuis deux ans est venue mourir ? Ou alors qui l'a mise là, voir pire : tuée là ? Mais le temps presse, ce n'est pas le moment des questions, il faut fuir et tenter de découvrir la vérité avant de se faire inculper. Il va falloir fouiller dans le passé, le milieu de la mode, la drogue, les chambres d'hôtels quatre étoiles…
Pourquoi est-ce chez elle que celle qu'elle n'a plus vu depuis deux ans est venue mourir ? Ou alors qui l'a mise là, voir pire : tuée là ? Mais le temps presse, ce n'est pas le moment des questions, il faut fuir et tenter de découvrir la vérité avant de se faire inculper. Il va falloir fouiller dans le passé, le milieu de la mode, la drogue, les chambres d'hôtels quatre étoiles…
C'est dans ce récit pratiquement exclusivement en voix off que nous revient Damien Marie avec une histoire qui démarre sur les chapeaux de roue. Exploitant avec brio l'art séquentiel, le décors, les personnages, le crime et le contexte nous sont directement balancés dès les trois premières planches. Une entrée en matière qui met directement en appétit. Drogue, homosexualité, viol, manipulation et trahison, comme à son habitude, le scénariste ne fait pas dans la demi-mesure et nous plonge rapidement dans l'univers sombre et vicié des dessous de la mode.
Au dessin on retrouve Sébastien Goethals (Need, également avec D. Marie), il insuffle dans le récit un rythme et des cadrages assez dynamiques, poursuivant Barbie de très près, pour faire de nous les témoins privilégiés de cette dérobade mais également des nombreux flashbacks qui reviennent sur le passé tumultueux des deux amantes. Ses couleurs sont chaleureuses et bien choisies en particulier lors des scènes de boites de nuit. A contrario, le trait et les noirs profonds du dessinateur viendraient presque à nous faire regretter de ne pas pouvoir également profiter d'une version en noir et blanc qui aurait un charme certain.
Encore une fois dans un récit signé Marie, les personnages en prennent plein la figure. Cette intrusion dans l'univers sulfureux du mannequinat promet de laisser de sacrés séquelles à sa principale protagoniste. Et évidemment, en bons sadiques que nous sommes, nous attendrons impatiemment de lire la suite.
Au dessin on retrouve Sébastien Goethals (Need, également avec D. Marie), il insuffle dans le récit un rythme et des cadrages assez dynamiques, poursuivant Barbie de très près, pour faire de nous les témoins privilégiés de cette dérobade mais également des nombreux flashbacks qui reviennent sur le passé tumultueux des deux amantes. Ses couleurs sont chaleureuses et bien choisies en particulier lors des scènes de boites de nuit. A contrario, le trait et les noirs profonds du dessinateur viendraient presque à nous faire regretter de ne pas pouvoir également profiter d'une version en noir et blanc qui aurait un charme certain.
Encore une fois dans un récit signé Marie, les personnages en prennent plein la figure. Cette intrusion dans l'univers sulfureux du mannequinat promet de laisser de sacrés séquelles à sa principale protagoniste. Et évidemment, en bons sadiques que nous sommes, nous attendrons impatiemment de lire la suite.
Scénario : Damien Marie - Dessins : Sébastien Goethals - Editeur : Grand Angle
Série en cours – 1 tome.
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