Medina tome 2 - Dufaux / Elghorri
Le premier tome de Medina ne s’était pas borner à introduire une histoire et ses protagonistes, il nous avait plongés de plein fouet dans l’horreur d’un conflit dont on ne saurait définir précisément les enjeux.
Les derniers humains, retranchées dans leur bastion de Medina, résistant difficilement aux hordes de Drax qui veulent les exterminer. Une lutte pour la survie de l’espèce, certes. Mais derrière cet impératif, de nombreuses questions se posent. C’est à ces interrogations que s’attache ce second tome.
Hadron, cette jeune humaine portant un enfant Drax, a donc été récupérée par les humains. Elle représente à elle seule l’avenir du conflit et du monde. Et si l’on pouvait encore en douter, on sera vite fixé. En effet, Boso 1, empereur des Drax, propose une trêve : si les humains consentent à rendre Hadron aux Drax, ces derniers se retireront et laisseront Medina vivre.
Une question se pose alors : même en partant du postulat que Boso 1 dit vrai, quel serait l’avenir pour la race humaine dans un monde circonscrit dans une simple cité ? On en apprend également un peu plus sur l’arrivée des Drax. Fruits du progrès scientifique humain, erreur de calcul, ils ne sont finalement pas si éloignés de nous, si ce n’est leur forme monstrueuse. Le dénouement est proche…
Les dessins de Yacine Elghorri sont tout aussi justes. Ils conservent ce style si particulier, un peu anachronique. Ce grain que l’on retrouve dans ses dessins, ces traits de crayon, amène bien plus de force au récit qu’une débauche d’effets. C’est aussi ça la qualité d’un dessin, adapter au mieux un scénario, son ambiance, quitte à ne pas en faire trop. Ainsi, les quelques visages qui semblent un peu figés, imparfaits, loin d’être un défaut, ajoutent à ce qui est raconté, à cet état stationnaire dont on ne connaît pas l’issue.
Avec ce deuxième tome, Medina confirme tout le bien que l’on pensait de cette série. Un mot résume toutes ses qualités : la justesse. Partant d’un poncif de la SF, les humains à la lutte contre des monstres qu’eux-mêmes ont contribué à engendrer, Dufaux et Elghorri déroulent leur histoire sans fausse note, avec une tension palpable. Preuve en est, on attend avec impatience la suite du triptyque sans qu’ils aient besoin d’user d’un cliff. C’est rare.
Les derniers humains, retranchées dans leur bastion de Medina, résistant difficilement aux hordes de Drax qui veulent les exterminer. Une lutte pour la survie de l’espèce, certes. Mais derrière cet impératif, de nombreuses questions se posent. C’est à ces interrogations que s’attache ce second tome.
Hadron, cette jeune humaine portant un enfant Drax, a donc été récupérée par les humains. Elle représente à elle seule l’avenir du conflit et du monde. Et si l’on pouvait encore en douter, on sera vite fixé. En effet, Boso 1, empereur des Drax, propose une trêve : si les humains consentent à rendre Hadron aux Drax, ces derniers se retireront et laisseront Medina vivre.
Une question se pose alors : même en partant du postulat que Boso 1 dit vrai, quel serait l’avenir pour la race humaine dans un monde circonscrit dans une simple cité ? On en apprend également un peu plus sur l’arrivée des Drax. Fruits du progrès scientifique humain, erreur de calcul, ils ne sont finalement pas si éloignés de nous, si ce n’est leur forme monstrueuse. Le dénouement est proche…
On retrouve dans ce deuxième tome ce qui avait fait la force des débuts, à savoir un scénario ciselé, mélangeant subtilement les révélations et l’action. Tout semble juste, on croit au déroulement des évènements et les nombreux questionnements sur la responsabilité des Hommes et de leur science, sur l’acceptation de l’autre, sont finement amenés. Dufaux, à mon sens, fait une nouvelle fois un sans-faute.
Les dessins de Yacine Elghorri sont tout aussi justes. Ils conservent ce style si particulier, un peu anachronique. Ce grain que l’on retrouve dans ses dessins, ces traits de crayon, amène bien plus de force au récit qu’une débauche d’effets. C’est aussi ça la qualité d’un dessin, adapter au mieux un scénario, son ambiance, quitte à ne pas en faire trop. Ainsi, les quelques visages qui semblent un peu figés, imparfaits, loin d’être un défaut, ajoutent à ce qui est raconté, à cet état stationnaire dont on ne connaît pas l’issue.
Avec ce deuxième tome, Medina confirme tout le bien que l’on pensait de cette série. Un mot résume toutes ses qualités : la justesse. Partant d’un poncif de la SF, les humains à la lutte contre des monstres qu’eux-mêmes ont contribué à engendrer, Dufaux et Elghorri déroulent leur histoire sans fausse note, avec une tension palpable. Preuve en est, on attend avec impatience la suite du triptyque sans qu’ils aient besoin d’user d’un cliff. C’est rare.
Scénario : Jean Dufaux - Dessins : Yacine Elghorri - Editeur : Le Lombard - Série en cours - Tome 2/3.
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