American Vampire tome 2
On s’était réjoui de la naissance de cette nouvelle lignée vampirique, l’american vampire, avec Skinner Sweet, truand notoire, en chef de file. Avec le premier tome, on était loin de l’imagerie glamour des bleuettes modernes. En clair, ça déchiquette, ça découpe, et ça se remet rarement en question. Après un petit saut dans le temps, une dizaine d’années, les vampires seront-ils toujours aussi amoraux ?
En 1936, Las Vegas commence à émerger du désert grâce à la construction du barrage Hoover, qui devra permettre en régulant le débit du Colorado de fournir irrigation et électricité à la région. Projet pharaonique soutenu par quatre argentiers, il amène avec lui la création d’une ville, Boulder city, et des distractions nécessaires aux ouvriers qui se tuent à la tâche : jeux et prostitution en tête.
En somme le terreau parfait à l’épanouissement des notables vampires. Ces derniers se retrouvent en effet derrière tous les aspects les plus nauséabonds de l’entreprise. Et, bien sûr, le premier american vampire Skinner Sweet n’est pas en reste. Un homme cependant tente de maintenir un semblant d’ordre et de calme dans ce marasme : Cash McCogan, chef de la police locale. Alors quand les cadavres des entrepreneurs du barrage commencent à s’entasser, il monte au front.
Scott Snyder choisit avec ce second tome de réécrire l’histoire américaine à travers cette nouvelle lignée vampirique. Avec cette approche pas très éloignée de la fantasy historique, il réussit à poser un décor réaliste et intéressant. Le procédé est utilisé de façon assez ludique, même si l’idée de coller tous les maux de l’Amérique moderne sur les vampires est un peu éculée. Mais si cet aspect fonctionne bien, il ne suffit pas à rendre l’album convaincant.
Le principal problème vient ici de la volonté scénaristique de suivre le devenir des personnages du premier tome ; elle engendre en effet une multiplication des fils et des flashbacks, et l’on peine souvent à comprendre où on se situe dans le récit. Il y a de plus un déséquilibre assez flagrant dans le traitement des personnages : Skinner Sweet, même si sa puissance est réaffirmée, est sous-exploité au profit de Pearl Jones et de son idylle malheureuse.
Rafael Albuquerque, assisté de Mateus Santolouco, garde par contre le cap dans la partie graphique. Il réussit à créer une ambiance crédible, entre bout du monde et modernité naissante, et s’éclate toujours autant dans les scènes d’action qui font la part belle aux découpages et giclées de sang.
Ce second tome est une légère déception. Si le cadre de l’intrigue –la construction du barrage Hoover- est bien trouvé et convient parfaitement à cette vision glauque du vampirisme, le fil rouge autour du devenir des personnages est au contraire assez inintéressant. Trop de traces de sensiblerie et digressions trop fréquentes. En espérant que le tir sera rectifié par la suite.
En 1936, Las Vegas commence à émerger du désert grâce à la construction du barrage Hoover, qui devra permettre en régulant le débit du Colorado de fournir irrigation et électricité à la région. Projet pharaonique soutenu par quatre argentiers, il amène avec lui la création d’une ville, Boulder city, et des distractions nécessaires aux ouvriers qui se tuent à la tâche : jeux et prostitution en tête.
En somme le terreau parfait à l’épanouissement des notables vampires. Ces derniers se retrouvent en effet derrière tous les aspects les plus nauséabonds de l’entreprise. Et, bien sûr, le premier american vampire Skinner Sweet n’est pas en reste. Un homme cependant tente de maintenir un semblant d’ordre et de calme dans ce marasme : Cash McCogan, chef de la police locale. Alors quand les cadavres des entrepreneurs du barrage commencent à s’entasser, il monte au front.
Scott Snyder choisit avec ce second tome de réécrire l’histoire américaine à travers cette nouvelle lignée vampirique. Avec cette approche pas très éloignée de la fantasy historique, il réussit à poser un décor réaliste et intéressant. Le procédé est utilisé de façon assez ludique, même si l’idée de coller tous les maux de l’Amérique moderne sur les vampires est un peu éculée. Mais si cet aspect fonctionne bien, il ne suffit pas à rendre l’album convaincant.
Le principal problème vient ici de la volonté scénaristique de suivre le devenir des personnages du premier tome ; elle engendre en effet une multiplication des fils et des flashbacks, et l’on peine souvent à comprendre où on se situe dans le récit. Il y a de plus un déséquilibre assez flagrant dans le traitement des personnages : Skinner Sweet, même si sa puissance est réaffirmée, est sous-exploité au profit de Pearl Jones et de son idylle malheureuse.
Rafael Albuquerque, assisté de Mateus Santolouco, garde par contre le cap dans la partie graphique. Il réussit à créer une ambiance crédible, entre bout du monde et modernité naissante, et s’éclate toujours autant dans les scènes d’action qui font la part belle aux découpages et giclées de sang.
Ce second tome est une légère déception. Si le cadre de l’intrigue –la construction du barrage Hoover- est bien trouvé et convient parfaitement à cette vision glauque du vampirisme, le fil rouge autour du devenir des personnages est au contraire assez inintéressant. Trop de traces de sensiblerie et digressions trop fréquentes. En espérant que le tir sera rectifié par la suite.
Scénario : Scott Snyder - Dessins : Rafael Albuquerque - Editeur : Panini Comics - Collection 100% Vertigo - Série en cours - 2 tomes.
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