Gringos Locos - Yann / Schwartz
Voilà un album qui aura fait couler pas mal d’encre avant sa sortie ! Gringos Locos ou la bande dessinée avec droit de réponse inclus. Les auteurs, Yann et Schwartz, ne sont pourtant pas des néophytes et le sujet de la série pouvait difficilement laisser supposer l’ire des ayants droits. Mettons ces derniers et leur ressentiment de côté pour se concentrer sur l’album, bel hommage aux monstres sacrés que sont Franquin, Morris et Jijé.
Nous sommes en 1948 et trois enfants de Marcinelle, Jijé, Franquin et Morris décident de se lancer à l’assaut de l’Amérique et de se faire embaucher chez Walt Disney, où l’on reconnaîtra sans nul doute leur talent.
Nous sommes en 1948 et trois enfants de Marcinelle, Jijé, Franquin et Morris décident de se lancer à l’assaut de l’Amérique et de se faire embaucher chez Walt Disney, où l’on reconnaîtra sans nul doute leur talent.
Ils embarquent à Rotterdam, avec femme et enfants pour Jijé, après avoir pris le soin de jouer un mauvais tour à leur logeuse, direction les Etats-Unis où ils loueront une Ford en fin de vie histoire de finir le voyage.
C’est plein de naïveté et de fraîcheur qu’ils vont tenter de rejoindre la Californie, enchaînant les péripéties, panne en plein désert, virée au Mexique, etc. La folle équipée, à défaut de réussir à convaincre les studios Disney, ramènera du périple de beaux moments et des caisses de souvenirs.
Tranchons tout de suite : les récriminations des ayants-droits ne m’intéressent pas le moins du monde. Peu m’importe que les souvenirs rapportés diffèrent des leurs, qu’untel ne s’habillait pas comme ça, qu’un autre n’avait en réalité pas peur de l’orage,… L’intérêt de l’album ne réside pas en sa précision historique mais dans l’hommage rendu aux trois compères et à travers eux à la belle époque de Spirou.
Dès la couverture on est séduit : Jijé, Franquin et Morris en train de croquer un colibri en plein désert pendant que la voiture fume et que les autres poireautent. Tout est léger, drôle, attendrissant. A travers cette histoire, ce sont toutes les œuvres des personnages que nous voyons, plus qu’eux-mêmes.
Comme Yann, Olivier Schwartz réussit un album parfait, fouillé, expressif, dans lequel on s’amuse à chercher les références. Les couleurs, que l’on doit à Fabien Alquier, éclatent sur les pages et nous ramènent au temps de l’enfance et des premières lectures, Spirou, Lucky Luke, Gaston.
Pas grand-chose d’autre à dire qu’un grand merci à Yann et Schwartz pour le bon moment passé à la lecture de Gringos Locos. Ce moment, il a tout de la madeleine de Proust. On ouvre l’album et d’un coup nous reviennent des sensations familières, les yeux qui pétillent, l’envie de grignoter deux-trois sucreries, la flemme de bosser. Et juste l’envie de lire une bonne BD.
Scénario : Yann - Dessins : Olivier Schwartz - Editeur : Dupuis - Récit complet.
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C’est plein de naïveté et de fraîcheur qu’ils vont tenter de rejoindre la Californie, enchaînant les péripéties, panne en plein désert, virée au Mexique, etc. La folle équipée, à défaut de réussir à convaincre les studios Disney, ramènera du périple de beaux moments et des caisses de souvenirs.
Tranchons tout de suite : les récriminations des ayants-droits ne m’intéressent pas le moins du monde. Peu m’importe que les souvenirs rapportés diffèrent des leurs, qu’untel ne s’habillait pas comme ça, qu’un autre n’avait en réalité pas peur de l’orage,… L’intérêt de l’album ne réside pas en sa précision historique mais dans l’hommage rendu aux trois compères et à travers eux à la belle époque de Spirou.
Dès la couverture on est séduit : Jijé, Franquin et Morris en train de croquer un colibri en plein désert pendant que la voiture fume et que les autres poireautent. Tout est léger, drôle, attendrissant. A travers cette histoire, ce sont toutes les œuvres des personnages que nous voyons, plus qu’eux-mêmes.
Comme Yann, Olivier Schwartz réussit un album parfait, fouillé, expressif, dans lequel on s’amuse à chercher les références. Les couleurs, que l’on doit à Fabien Alquier, éclatent sur les pages et nous ramènent au temps de l’enfance et des premières lectures, Spirou, Lucky Luke, Gaston.
Pas grand-chose d’autre à dire qu’un grand merci à Yann et Schwartz pour le bon moment passé à la lecture de Gringos Locos. Ce moment, il a tout de la madeleine de Proust. On ouvre l’album et d’un coup nous reviennent des sensations familières, les yeux qui pétillent, l’envie de grignoter deux-trois sucreries, la flemme de bosser. Et juste l’envie de lire une bonne BD.
Scénario : Yann - Dessins : Olivier Schwartz - Editeur : Dupuis - Récit complet.
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