Nemesis - Millar / McNiven
Publié en France par Panini fin 2011, Nemesis avait été annoncé comme une petite bombe par son créateur Mark Millar. Ca, je l’ai appris en faisant quelques recherches après avoir refermé l’album – et m’être dit que non, ce n’était pas possible d’écrire quelque chose d’aussi inepte. Il n’y a en effet pas grand-chose à retirer de cette lecture, si ce n’est une désagréable nausée.
L’action démarre au Japon, où un superflic tokyoïte se fait méchamment exécuter par un super-vilain en collants et masque blanc appelé Nemesis. On apprend vite que Nemesis n’en est pas à son coup d’essai et qu’il a déjà écumé nombre de pays asiatiques où il s’est attaqué à chaque fois au meilleur flic du pays.
L’action démarre au Japon, où un superflic tokyoïte se fait méchamment exécuter par un super-vilain en collants et masque blanc appelé Nemesis. On apprend vite que Nemesis n’en est pas à son coup d’essai et qu’il a déjà écumé nombre de pays asiatiques où il s’est attaqué à chaque fois au meilleur flic du pays.
Mais son véritable objectif semble être ailleurs, aux Etats-Unis, où Blake Morrow a réussi à réduire de manière spectaculaire la criminalité. Cet agent irréprochable est aussi pressenti pour devenir le futur secrétaire d’Etat à la Sécurité Intérieure. Un adversaire de taille pour Nemesis…
Au départ, n’ayant pas entendu parler de ce titre, je m’étais senti encouragé par le format, relativement succinct, le nom de Millar et un rapide coup d’œil aux dessins de Steve McNiven, plutôt attrayants. Malheureusement on déchante vite. La première scène donne déjà dans le sordide, ou plutôt dans la jubilation du sordide. Le reste est du même acabit.
Mais surtout, c’est l’absence totale de background et le côté ridiculement clinquant des personnages qui choque. Soyons clairs : Nemesis, censé être quasi invincible (et on le voit à son étonnante capacité de sauter sur le cockpit d’Air Force One, de briser la vitre et de prendre les commandes de l’avion !), est risible de bout en bout. Pas une fois on a le sentiment d’être face à un criminel de haut vol ; peut-être tout simplement parce qu’il ne suffit pas de le dire pour que ce soit plausible.
Mark Millar s’est vraiment fourvoyé avec ce titre, inintéressant et assez nauséabond. Ca rappelle le mauvais Frank Miller (celui qui s’exprime dans les journaux sur autre chose que de la bd). Je ne suis pas assez connaisseur pour savoir si c’est une vilaine habitude de Millar de bâcler ses scénarios (certains semblent le penser), mais celui-ci est sans aucun doute à oublier !
Scénario : Mark Millar - Dessins : Steve McNiven - Editeur : Panini Comics One Shot.
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