Juan Solo - Bess / Jodorowsky
Je ne savais pas du tout ce qui m'attendait la première fois que j'ai ouvert un album de Juan Solo. Ce fils de flingue avait un air désabusé mais sur de lui, qui le rendait plutôt séduisant. Une arme dans la main droite, un bébé porté du bras gauche, je me dis que ce doit être le genre de type à défendre la veuve et l'orphelin…
Il n'en est rien ! Nous sommes ici en présence d'une des plus grosses ordures de la bande dessinée. Un traitre, sans moral ni scrupule, prêt à tuer ses amis d'enfance pour servir ses propres intérêts. Un violeur qui collectionne les femmes choisies au hasard dans la rue et dont il abuse avant de les laisser à ses comparses. Un assassin, opportuniste et corrompu.
Juan a été abandonné dans une poubelle alors qu'il n'était qu'un bébé à cause d'une malformation étrange, une queue dans le prolongement de son dos. Recueilli par un nain travesti, il est nourri au lait de chien et doit survivre dans une cité d'une violence crue. Adolescent, il ne tarde pas à trouver les moyens extrêmes qui lui permettront de se faire respecter et entrer dans le monde des plus grands criminels.
Avide de pouvoir et d'argent, il passera toutes les épreuves qui lui permettront d'atteindre des sommets, avant de connaitre la déchéance pour ensuite rechercher la rédemption, quitte à se faire passer pour un saint… Rarement un personnage principal n'aura été si détestable. Les autres protagonistes ne sont pas en reste et il est difficile de trouver la moindre parcelle de bon fond dans ce monde complètement vicié.
Jodorowsky n'emprunte pas de chemins détournés. D'emblée l'histoire est brutale et il ne suffit que de quelques planches pour deviner que rien ne nous sera épargné. La série est d'ailleurs à déconseiller aux âmes un peu trop sensibles, les dessins de Bess ajoutant au réalisme des situations. Les trois premiers tomes ne laisseront aucun répit au lecteur tandis que le dernier insufflera une ambiance bizarre, quelque peu hors sujet, un peu trop onirique et religieuse.
Juan Solo est aussi immoral que captivant. Parce que l'on se demande jusqu'où il est capable d'aller pour arriver à ses fins, peut-être aussi parce que nous attendons de voir quand est-ce que ce salaud va payer pour ses crimes et que nous désirons le voir tomber. Violemment si possible.
Il n'en est rien ! Nous sommes ici en présence d'une des plus grosses ordures de la bande dessinée. Un traitre, sans moral ni scrupule, prêt à tuer ses amis d'enfance pour servir ses propres intérêts. Un violeur qui collectionne les femmes choisies au hasard dans la rue et dont il abuse avant de les laisser à ses comparses. Un assassin, opportuniste et corrompu.
Juan a été abandonné dans une poubelle alors qu'il n'était qu'un bébé à cause d'une malformation étrange, une queue dans le prolongement de son dos. Recueilli par un nain travesti, il est nourri au lait de chien et doit survivre dans une cité d'une violence crue. Adolescent, il ne tarde pas à trouver les moyens extrêmes qui lui permettront de se faire respecter et entrer dans le monde des plus grands criminels.
Avide de pouvoir et d'argent, il passera toutes les épreuves qui lui permettront d'atteindre des sommets, avant de connaitre la déchéance pour ensuite rechercher la rédemption, quitte à se faire passer pour un saint… Rarement un personnage principal n'aura été si détestable. Les autres protagonistes ne sont pas en reste et il est difficile de trouver la moindre parcelle de bon fond dans ce monde complètement vicié.
Jodorowsky n'emprunte pas de chemins détournés. D'emblée l'histoire est brutale et il ne suffit que de quelques planches pour deviner que rien ne nous sera épargné. La série est d'ailleurs à déconseiller aux âmes un peu trop sensibles, les dessins de Bess ajoutant au réalisme des situations. Les trois premiers tomes ne laisseront aucun répit au lecteur tandis que le dernier insufflera une ambiance bizarre, quelque peu hors sujet, un peu trop onirique et religieuse.
Juan Solo est aussi immoral que captivant. Parce que l'on se demande jusqu'où il est capable d'aller pour arriver à ses fins, peut-être aussi parce que nous attendons de voir quand est-ce que ce salaud va payer pour ses crimes et que nous désirons le voir tomber. Violemment si possible.
Scénario : Alexandro Jodorowsky - Dessins : Bess - Editeur : Les Humanoïdes Associés - Série Terminée - 4 tomes.
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