NiourK - Olivier Vatine
La collection Les Univers de Stefan Wul, dont nous avons déjà chroniqué deux titres (Oms en série et Piège sur Zarkass), avait débuté avec l’adaptation de NiourK par Olivier Vatine. On est une fois de plus dans un futur post-apocalyptique ou pas loin, et les derniers hommes tentent de survivre dans des conditions nouvelles. Un nouvel univers à découvrir, et des plus passionnants !
Une catastrophe écologique d’une ampleur inouïe a bouleversé l’écosystème en asséchant les océans. Quelques siècles après, l’espèce humaine, ainsi que les autres, s’est raréfiée et est revenue à l’état de nature.
L’organisation sociale se limite aux clôtures d’un village, sans que l’on sache tout à fait si ce sont ici les derniers hommes que nous voyons évoluer.
L’organisation sociale se limite aux clôtures d’un village, sans que l’on sache tout à fait si ce sont ici les derniers hommes que nous voyons évoluer.
Le village compte deux patriarches : Thoz, chef et guerrier, et « Celui qui sait », vieux sage. Il compte aussi son pestiféré, un petit enfant noir, seul représentant de sa couleur. Le vieux décide un jour, comme il l’a déjà fait par le passé, de partir pour Santiago, la « ville des dieux » ; il en profite pour prédire la mort de l’enfant noir à son retour. Plus qu’une seule solution pour l’enfant noir : aller à son tour rencontrer les dieux…
Niourk est le deuxième roman écrit par Stefan Wul ; on retrouve tous les bons ingrédients de l’anticipation : cataclysme, une humanité en danger, de nouvelles créatures,… Si la Terre semble devenue désertique, du moins dans la partie du monde que nous voyons, l’auteur laisse suffisamment d’indices pour que l’on se situe sur le globe ; en l’occurrence dans le golfe du Mexique.
Et l’on retrouve dans cette adaptation le plaisir de la découverte d’une civilisation stoppée nette, ces bâtiments comme figés dans le temps, ces hologrammes qui fonctionnent encore cinq siècles après. L’histoire, qui pendant une bonne partie de l’album tient du récit initiatique, prend une tournure beaucoup plus noire avec la découverte des autres espèces à qui la catastrophe écologique a profité.
L’adaptation d’Olivier Vatine est vraiment bonne ; le scénario est rythmé et les dessins sont des plus séduisants. N’ayant pas lu l’œuvre originale, je ne sais pas si l’enchaînement des évènements y est fidèle, mais ça se lit à la perfection. Pour l’instant, je dois dire que des trois séries parues, celle-ci a ma préférence.
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Scénario & Dessins : Olivier Vatine
Editeur : Ankama - Collection : Les univers de Stefan Wul - Série en cours - 1 tome.
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