King's game tome 2 - Kanazawa / Renda
Le premier tome de King's Game avait amené un bon rythme et un concept intéressant. Le tome 2 était attendu, afin de définir si effectivement nous étions en présence d'un titre prometteur ou d'un soufflé qui allait rapidement retomber.
A la fin de la lecture de ce deuxième volume il est encore difficile de se faire un avis définitif. Une seule chose est sûre : le concept fonctionne bien et l'on se laisse prendre sans problème dans cette histoire sordide, tant et si bien qu'il est difficile de reposer le manga avant d'en avoir lu les dernières pages. Ce qui est généralement plutôt bon signe.
Nous avions laissé les protagonistes dans une posture bien délicate. Une nouvelle fois, le roi de ce jeu malsain avait imposé des règles implacables mais aussi très sournoises. Prenant maintenant les règles très au sérieux (quatre élèves sont tout de même morts dans le précédent volume) Nobuaki décide de tout faire pour que le défi soit relevé, même s'il est de taille et qu'il implique de mettre de côté tout sentiment personnel.
Beaucoup d'émotions se tirent de ces premières pages et nous vivons de manière haletante ce nouveau challenge. Plus l'enjeu est grand, plus l'investissement l'est également. Violence, larmes, hésitations, amour, amitié, nous passons par une large gamme de sentiments avant de poursuivre le déroulement de l'histoire d'une façon un peu plus réfléchie, mais toujours aussi oppressante.
A la manière d'un Liar Game, le jeu se continue de manière bien perverse et les protagonistes ne sont pas au bout de leurs peines. Souffrant de moins d'incohérences que le tome précédent, ce deuxième opus propose un développement intéressant, même s'il ne fait pas énormément avancer l'histoire.
Toujours est-il que l'on se laisse prendre au jeu, que l'on s'attend au pire (Nobuaki Kanazawa ne nous ayant pas épargné dès le début) et que les choses se complexifient. Les dessins de Hitori Renda sont toujours aussi expressifs, peut-être même un peu plus réalistes, et donnent une profondeur à l'ensemble, nous mettant parfois dans la peau des personnages, le temps de quelques hésitations et frémissements.
S'il ne fait guère beaucoup avancer l'intrigue, ce deuxième tome a le mérite de proposer une histoire qui continue à se lire d'une traite, sans temps mort et avec des questions de plus en plus nombreuses. Suffisamment en tout cas pour nous donner envie d'en découvrir davantage. Pari gagné.
A la fin de la lecture de ce deuxième volume il est encore difficile de se faire un avis définitif. Une seule chose est sûre : le concept fonctionne bien et l'on se laisse prendre sans problème dans cette histoire sordide, tant et si bien qu'il est difficile de reposer le manga avant d'en avoir lu les dernières pages. Ce qui est généralement plutôt bon signe.
Nous avions laissé les protagonistes dans une posture bien délicate. Une nouvelle fois, le roi de ce jeu malsain avait imposé des règles implacables mais aussi très sournoises. Prenant maintenant les règles très au sérieux (quatre élèves sont tout de même morts dans le précédent volume) Nobuaki décide de tout faire pour que le défi soit relevé, même s'il est de taille et qu'il implique de mettre de côté tout sentiment personnel.
Beaucoup d'émotions se tirent de ces premières pages et nous vivons de manière haletante ce nouveau challenge. Plus l'enjeu est grand, plus l'investissement l'est également. Violence, larmes, hésitations, amour, amitié, nous passons par une large gamme de sentiments avant de poursuivre le déroulement de l'histoire d'une façon un peu plus réfléchie, mais toujours aussi oppressante.
A la manière d'un Liar Game, le jeu se continue de manière bien perverse et les protagonistes ne sont pas au bout de leurs peines. Souffrant de moins d'incohérences que le tome précédent, ce deuxième opus propose un développement intéressant, même s'il ne fait pas énormément avancer l'histoire.
Toujours est-il que l'on se laisse prendre au jeu, que l'on s'attend au pire (Nobuaki Kanazawa ne nous ayant pas épargné dès le début) et que les choses se complexifient. Les dessins de Hitori Renda sont toujours aussi expressifs, peut-être même un peu plus réalistes, et donnent une profondeur à l'ensemble, nous mettant parfois dans la peau des personnages, le temps de quelques hésitations et frémissements.
S'il ne fait guère beaucoup avancer l'intrigue, ce deuxième tome a le mérite de proposer une histoire qui continue à se lire d'une traite, sans temps mort et avec des questions de plus en plus nombreuses. Suffisamment en tout cas pour nous donner envie d'en découvrir davantage. Pari gagné.
Sortie du tome 3 prévue pour le 13 juin 2013.
Scénario : Nobuaki Kanazawa - Dessins : Hitori Renda
Editeur : Ki-oon - Série cours - 2 tomes.
© Hitori Renda, Nobuaki Kanazawa 2010 / Futabasha Publishers Ltd.
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