Charles Charles, profession Président
Série de strips débutés sur un blog de Libération, Charles Charles, profession Président est cosigné par James (Dans mon open space, A la folie..., Backstage...) et Marc Dubuisson (La nostalgie de Dieu). Avec pour mots d’ordre dérision et gaudriole, les auteurs jettent un regard décalé sur l’exercice du pouvoir.
Charles Charles est un homme ambitieux. Professionnel de la politique, il vient d’accéder à la fonction suprême en battant son rival de toujours Robert Robert. Il est donc le (ou notre) nouveau Président des Etats-Unis de la République.
Entouré par une équipe de conseillers qui oscillent entre incompétence égale à la sienne et torpeur devant les analyses de leur leader, Charles Charles navigue à vue dans les méandres de la contestation sociale et des postures diplomatiques.
On trouve de tout dans la collection Humour de rire des éditions Delcourt, du très bon comme avec Donjon, Baker street ou L’actu en patates, et de l’oubliable. Charles Charles, profession Président se rapproche de la première sans toutefois atteindre la qualité des séries précitées. On le sait, le format « strip » nécessite toujours un petit temps d’adaptation, un rythme de lecture qu’il faut apprivoiser. Une fois ce rythme pris, on sourit à certaines idées, à certaines chutes, mais sans atteindre non plus l’hilarité.
Le problème tient probablement à l’uniformité du ton : on est toujours dans le gag, la caricature et avec nécessairement un format identique. On aurait aimé un peu plus de nuance, un peu plus de vindicte ou de méchanceté. Charles Charles est drôle, certes, mais pour ce qu’il représente (un politique affairiste et relativement dénué d’idéologie, voire de morale), il devrait pouvoir être détesté par moments.
James et Marc Dubuisson ont choisi de moquer l’homme politique moderne à travers le personnage de Charles Charles, Président de tout et de rien. Le format est plutôt plaisant mais tient difficilement sur la longueur de l’album. On ne peut cependant que souscrire au postulat de départ : un Président qui se fiche pas mal des conséquences autres qu’électorales, et qui manque cruellement de culture, reste un bon sujet de raillerie !
Charles Charles est un homme ambitieux. Professionnel de la politique, il vient d’accéder à la fonction suprême en battant son rival de toujours Robert Robert. Il est donc le (ou notre) nouveau Président des Etats-Unis de la République.
Entouré par une équipe de conseillers qui oscillent entre incompétence égale à la sienne et torpeur devant les analyses de leur leader, Charles Charles navigue à vue dans les méandres de la contestation sociale et des postures diplomatiques.
On trouve de tout dans la collection Humour de rire des éditions Delcourt, du très bon comme avec Donjon, Baker street ou L’actu en patates, et de l’oubliable. Charles Charles, profession Président se rapproche de la première sans toutefois atteindre la qualité des séries précitées. On le sait, le format « strip » nécessite toujours un petit temps d’adaptation, un rythme de lecture qu’il faut apprivoiser. Une fois ce rythme pris, on sourit à certaines idées, à certaines chutes, mais sans atteindre non plus l’hilarité.
Le problème tient probablement à l’uniformité du ton : on est toujours dans le gag, la caricature et avec nécessairement un format identique. On aurait aimé un peu plus de nuance, un peu plus de vindicte ou de méchanceté. Charles Charles est drôle, certes, mais pour ce qu’il représente (un politique affairiste et relativement dénué d’idéologie, voire de morale), il devrait pouvoir être détesté par moments.
James et Marc Dubuisson ont choisi de moquer l’homme politique moderne à travers le personnage de Charles Charles, Président de tout et de rien. Le format est plutôt plaisant mais tient difficilement sur la longueur de l’album. On ne peut cependant que souscrire au postulat de départ : un Président qui se fiche pas mal des conséquences autres qu’électorales, et qui manque cruellement de culture, reste un bon sujet de raillerie !
Scénario : Marc Dubuisson - Dessins : James - Editeur : Delcourt.
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