Kräkændraggon - Trondheim / Sapin
Les jeunes diplômés ont de plus en plus de mal à trouver un emploi. La crise et le chômage sont le quotidien de nombreux d’entre-eux. Pour enrayer ce mal, le gouvernement décide de revoir en profondeur les programmes scolaires et de parier sur le secteur d’activité le plus florissant : le jeu vidéo.
Cela ne sera évidemment pas pour déplaire aux élèves qui se retrouvent avec des cours de jeux de rôle et jeux vidéo, de langue elfique et klingon, d’étude des monstres et analyse d’oeuvres d’Asimov, Tolkien, K. Dick et consorts… De quoi mettre de l’ambiance dans les salles de cours où seuls les filles et les anciens premiers de la classe auront quelques soucis.
Lewis Trondheim et Mathieu Sapin nous emmènent dans cette école complètement barrée, usant de nombreuses références sur l’univers geek sans jamais le dénaturer ni le déprécier. Au contraire, on constate une fois encore que Trondheim connait le sujet comme on avait déjà pu le constater dans les excellents « Ordinateur mon ami » et « Cyberculture mon amour ».
Même si je ne suis pas très fan des dessins de Mathieu Sapin, il faut avouer qu’ils conviennent plutôt bien à ce genre d’album, composé de gags d’une planche. Leur simplicité apporte une sorte de fraicheur à l’ensemble et l’on reconnait sans peine les nombreuses références dispersées çà et là.
C’est presque un fantasme devenu réalité que nous offre Kräkændraggon en proposant à ses élèves des heures de destructions de zombie, de raids dans World of Warcraft et de jeux de rôles leur faisant rivaliser d’ingéniosité. Si le système n’enrayera certainement pas le chômage, il aura au moins permis à ces étudiants de s’épanouir et de nous offrir de petits passages savoureux.
Cela ne sera évidemment pas pour déplaire aux élèves qui se retrouvent avec des cours de jeux de rôle et jeux vidéo, de langue elfique et klingon, d’étude des monstres et analyse d’oeuvres d’Asimov, Tolkien, K. Dick et consorts… De quoi mettre de l’ambiance dans les salles de cours où seuls les filles et les anciens premiers de la classe auront quelques soucis.
Lewis Trondheim et Mathieu Sapin nous emmènent dans cette école complètement barrée, usant de nombreuses références sur l’univers geek sans jamais le dénaturer ni le déprécier. Au contraire, on constate une fois encore que Trondheim connait le sujet comme on avait déjà pu le constater dans les excellents « Ordinateur mon ami » et « Cyberculture mon amour ».
Même si je ne suis pas très fan des dessins de Mathieu Sapin, il faut avouer qu’ils conviennent plutôt bien à ce genre d’album, composé de gags d’une planche. Leur simplicité apporte une sorte de fraicheur à l’ensemble et l’on reconnait sans peine les nombreuses références dispersées çà et là.C’est presque un fantasme devenu réalité que nous offre Kräkændraggon en proposant à ses élèves des heures de destructions de zombie, de raids dans World of Warcraft et de jeux de rôles leur faisant rivaliser d’ingéniosité. Si le système n’enrayera certainement pas le chômage, il aura au moins permis à ces étudiants de s’épanouir et de nous offrir de petits passages savoureux.
Scénario : Lewis Trondheim - Dessins : Mathieu Sapin - Editeur :Gallimard.
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