South Central Stories - Neyef
« Un type de South Central, il y a rien qui l’attend hors du quartier ». C’est avec cette réalité en tête que Travis et Ronny rêvent d’intégrer le 66th Street gang. La condition pour pouvoir porter le bandana rouge : aller buter un Slain, le gang rival, afin de prouver « qu’ils en ont dans le pantalon ». Les deux jeunes âgés d’à peine 15 ans s’exécutent. Mais évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu.
De son côté Jacob, ancien marine qui avait tenté de fuir le quartier, est de retour. Il bosse dans une petite boutique et s’occupe de son petit frère Billy, tout en se tenant bien à l’écart des histoires des Slain, qui voudraient le recruter. Garder son intégrité dans le quartier et quasiment impossible et les événements auront vite fait de le rattraper et le plonger dans une escalade de violence.
C’est en effet le diable en personne qui tire les ficelles dans South Central et l’on peut dire qu’il s’y amuse plutôt bien. Comme dans la vieille légende du bluesman Robert Johnson, il n’hésite pas à proposer quelques échanges d’âmes contre les rêves les plus fous.
Le scénario de Neyef est mené tambour battant. Les événements s’enchaînent parfaitement, les dialogues sont percutant de réalisme et certaines scènes nous immergent vraiment dans l’ambiance sordide de ce quartier sans espoir. Ses dessins y sont aussi pour beaucoup. Très stylés, aux cadrages cinématographiques et aux couleurs punchy, il arrive à illustrer aussi bien le soleil de plomb du désert que l’obscurité de la nuit.
Représenté par le fameux Label 619 de chez Ankama, Neyef nous offre avec South Central Stories une histoire dans la lignée de Mutafukaz ou des courts récits issus de DoggyBags. Tout ça en un one shot au final d’un cynisme qui laisse un goût amer dans la bouche. On ne pouvait pas s’attendre à moins d’une histoire se déroulant dans le crasseux South Central…
De son côté Jacob, ancien marine qui avait tenté de fuir le quartier, est de retour. Il bosse dans une petite boutique et s’occupe de son petit frère Billy, tout en se tenant bien à l’écart des histoires des Slain, qui voudraient le recruter. Garder son intégrité dans le quartier et quasiment impossible et les événements auront vite fait de le rattraper et le plonger dans une escalade de violence.
C’est en effet le diable en personne qui tire les ficelles dans South Central et l’on peut dire qu’il s’y amuse plutôt bien. Comme dans la vieille légende du bluesman Robert Johnson, il n’hésite pas à proposer quelques échanges d’âmes contre les rêves les plus fous.
Le scénario de Neyef est mené tambour battant. Les événements s’enchaînent parfaitement, les dialogues sont percutant de réalisme et certaines scènes nous immergent vraiment dans l’ambiance sordide de ce quartier sans espoir. Ses dessins y sont aussi pour beaucoup. Très stylés, aux cadrages cinématographiques et aux couleurs punchy, il arrive à illustrer aussi bien le soleil de plomb du désert que l’obscurité de la nuit.
Représenté par le fameux Label 619 de chez Ankama, Neyef nous offre avec South Central Stories une histoire dans la lignée de Mutafukaz ou des courts récits issus de DoggyBags. Tout ça en un one shot au final d’un cynisme qui laisse un goût amer dans la bouche. On ne pouvait pas s’attendre à moins d’une histoire se déroulant dans le crasseux South Central…
Scénario & Dessins : Neyef - Editeur : Ankama - Label 619 - One shot.
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