Ma vie manga, Osamu Tezuka
Petite nouveauté dans la collection Sensei de Kana : la sortie de deux documentaires, en l’occurrence plutôt des témoignages, dans un format bien pensé et au design léché. Le premier, "Ma vie manga", est signé Osamu Tezuka ; le second, "Dans le studio Ghibli", propose le récit de l’aventure Ghibli par un de ses cofondateurs, Toshio Suzuki.
Ma vie manga, Osamu Tezuka.
Cette autobiographie a en réalité été composée à titre posthume, en se basant sur les conférences données par Osamu Tezuka vers la fin de sa vie. Organisée chronologiquement, Tezuka y raconte son enfance, sa mère, ses camarades, la guerre, avec constamment en fond son rapport au manga, au dessin et à l’écriture.
On y découvre notamment les origines de sa vocation (réelles ou rêvées) : la première cause, l’envie d’échapper aux brimades des autres enfants de l’école, déjà rudes avec les binoclards. Pour cela, rien de tel que développer un talent que personne d’autre ne possède : pour Tezuka ce sera le dessin. La deuxième, les lectures à voix haute de mangas que lui faisait sa mère.
Ce livre ressemble à ses mangas. On y parle peu de technique (pas besoin, elle est là, indéniablement), on y parle beaucoup d’intentions. Cette volonté constante de transmettre un message, souvent avec une naïveté très enfantine, est son leitmotiv. Et si à certains moments de l’ouvrage on emploie un peu abusivement le terme de philosophie, on peut par contre dire que Tezuka était assurément un grand humaniste.
Editeur : Kana - Collection Sensei.
Ma vie manga, Osamu Tezuka.
Cette autobiographie a en réalité été composée à titre posthume, en se basant sur les conférences données par Osamu Tezuka vers la fin de sa vie. Organisée chronologiquement, Tezuka y raconte son enfance, sa mère, ses camarades, la guerre, avec constamment en fond son rapport au manga, au dessin et à l’écriture.
On y découvre notamment les origines de sa vocation (réelles ou rêvées) : la première cause, l’envie d’échapper aux brimades des autres enfants de l’école, déjà rudes avec les binoclards. Pour cela, rien de tel que développer un talent que personne d’autre ne possède : pour Tezuka ce sera le dessin. La deuxième, les lectures à voix haute de mangas que lui faisait sa mère.
Ce livre ressemble à ses mangas. On y parle peu de technique (pas besoin, elle est là, indéniablement), on y parle beaucoup d’intentions. Cette volonté constante de transmettre un message, souvent avec une naïveté très enfantine, est son leitmotiv. Et si à certains moments de l’ouvrage on emploie un peu abusivement le terme de philosophie, on peut par contre dire que Tezuka était assurément un grand humaniste.
> Lire la suite : "Dans le studio Ghibli, Toshio Suzuki"
Editeur : Kana - Collection Sensei.
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