Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes ?
En voilà un titre bien long et étrange, ainsi qu'une couverture pas forcément très très engageante. En regardant un peu mieux, on y découvre le nom des deux auteurs, Zidrou (Lydie, Le Beau Voyage…) et Roger (Jazz Maynard) et tombent tous les préjugés : il faut que je lise cet album !!!
Comme la plupart des albums sensibles de Zidrou, le sujet de départ n'est pas des plus joyeux. Nous suivons ici le quotidien de Catherine, une vieille dame vivant avec Michel son grand fils de 43 ans, handicapé mentalement à la suite d'un accident de voiture. Non ! Ne partez pas ! Point de pathos ou de larmoiement ici, mais une nouvelle fois une magnifique leçon de vie.
A la manière de ce qu'il avait déjà réalisé dans le recueil de nouvelles "La vieille dame qui n'avait jamais joué au tennis et autres nouvelles qui font du bien", Zidrou nous expose à coup de très courtes tranches de vie le quotidien de ses deux personnages. Et s'il n'est évidemment pas facile tous les jours, il est en revanche rempli d'amour. De cet amour sincère, profond, qui fait qu'une personne, famille ou ami, se dévouera corps et âme pour aider l'autre dans le besoin.
Puis, il y a tous ces petits bonheurs, cachés au milieu de la routine, de ceux que trop de gens ignorent ou laissent involontairement passer à côté d'eux sans y porter intérêt. Cela me fait penser à cette réplique magnifique de Belmondo dans Itinéraire d'un enfant gâté : "Le bonheur, c'est quand les emmerdes se reposent". Pour qui a connu tant de souffrances, ces petits riens font la différence.
Roger abandonne le style polar pour nous livrer des planches aux nuances monochromes remplies d'expressivité, de sensibilité et de tous ces silences qui en disent si long. Les dessins s'expriment aussi bien que les mots et ajoutent une grande part d'émotion.
Suivre le quotidien de Catherine et Michel offre de merveilleux moments bourrés de tendresse, d'amour et de petits bonheurs. Un récit de vie, simple et profond à la fois, d'une humanité à fleur de peau. Un petit bijou en somme.
Comme la plupart des albums sensibles de Zidrou, le sujet de départ n'est pas des plus joyeux. Nous suivons ici le quotidien de Catherine, une vieille dame vivant avec Michel son grand fils de 43 ans, handicapé mentalement à la suite d'un accident de voiture. Non ! Ne partez pas ! Point de pathos ou de larmoiement ici, mais une nouvelle fois une magnifique leçon de vie.
A la manière de ce qu'il avait déjà réalisé dans le recueil de nouvelles "La vieille dame qui n'avait jamais joué au tennis et autres nouvelles qui font du bien", Zidrou nous expose à coup de très courtes tranches de vie le quotidien de ses deux personnages. Et s'il n'est évidemment pas facile tous les jours, il est en revanche rempli d'amour. De cet amour sincère, profond, qui fait qu'une personne, famille ou ami, se dévouera corps et âme pour aider l'autre dans le besoin.
Puis, il y a tous ces petits bonheurs, cachés au milieu de la routine, de ceux que trop de gens ignorent ou laissent involontairement passer à côté d'eux sans y porter intérêt. Cela me fait penser à cette réplique magnifique de Belmondo dans Itinéraire d'un enfant gâté : "Le bonheur, c'est quand les emmerdes se reposent". Pour qui a connu tant de souffrances, ces petits riens font la différence.
Roger abandonne le style polar pour nous livrer des planches aux nuances monochromes remplies d'expressivité, de sensibilité et de tous ces silences qui en disent si long. Les dessins s'expriment aussi bien que les mots et ajoutent une grande part d'émotion.
Suivre le quotidien de Catherine et Michel offre de merveilleux moments bourrés de tendresse, d'amour et de petits bonheurs. Un récit de vie, simple et profond à la fois, d'une humanité à fleur de peau. Un petit bijou en somme.
Scénario : Zidrou - Dessins : Roger - Editeur : Dargaud - Récit complet.
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