Ex Machina - tome 3
Le quotidien du maire de New York, ancien super-héros n’est pas de tout repos ! Cette fois, c’est le problème de la drogue qui est au centre du premier arc "fumer tue” de ce tome 3 de la série Ex Machina. Mitchell Hundred ayant avoué à demi-mot aux journalistes du Times avoir fumé quelques pétards, la presse se déchaîne contre le maire et sa politique de répression vis à vis de la drogue. Le passé se mêle également à l’affaire, et nous découvrons quelques séquences cocasses liée à la Grande Machine, sans doute le pire super-héros qu’ait connue Big Apple !
Un court épisode revient sur l’histoire de son homme de confiance, Rick, l’occasion d’en savoir un peu plus sur cet ami fidèle. On ne peut pas en dire autant de tout l’entourage de Mitchell, car certains ne lui pardonnent pas d’avoir raccroché le jetpack !
L’arc suivant, Black Out, voit le scénariste s'amuser avec le concept de la panne d'électricité qu'a connue l'Amérique du Nord en 2003, qu'il rapproche des origines des pouvoirs de Mitchell. Mises de côté depuis un moment, celles-ci resteront hélas encore bien mystérieuses pendant un moment...
Enfin, un court récit évoque le Ku Klux Klan et plus généralement le droit d'expression (c'est assez d'actualité d'ailleurs) mais il est un ton en dessous et le dessin gras et tes encré de John Paul Leon tranche vraiment avec le style photo réaliste de Tony Harris. On retrouvera celui-ci dans les bonus de fin d'ouvrage qui nous dévoilent les coulisses de sa façon de travailler, très intéressant.
Uchronie, politique fiction et récits de super-héros sont toujours brillamment mêlés dans cette série menée de main de maître par Brian K. Vaughan et Tony Harris.
Contient Ex Machina #21-29 + special #3
Scénario : Brian K. Vaughan - Dessins : Tony Harris - Editeur : Urban Comics
Collection : Vertigo - Série en cours - 3 tomes parus.
Vous avez aimé cette chronique ? Pensez à vous inscrire à la newsletter et/ou au flux RSS pour être informé des prochaines publications.