Thorgal : Cycle de la Reine des Mers gelées
Voici donc en deux volumes le premier cycle des aventures de Thorgal. L'histoire commence plutôt mal pour notre héros, puisque Gandalf-Le-Fou roi des Vikings du Nord l'abandonne à l'anneau des sacrifiés. Gandalf ne supporte pas que cet homme aux origines obscures et qui ne s'est jamais réellement intégré à son peuple commette l'affront de tomber amoureux de sa fille, Aaricia.
C'est dès les premières planches de cette histoire que le roi Viking blesse Thorgal au visage, lui laissant pour toujours sa célèbre cicatrice à la joue droite.
Thorgal sera sauvé des eaux par Slive la magicienne en échange d'un an de sa vie durant lequel il devra être à son service. La suite de l'histoire nous révélera que ce marché avait bien plus d'importance qu'il n'y parait à première vue…
Dans ce court cycle, dont les deux albums sont sortis simultanément, nous découvrons une histoire simple, mais très efficace et qui pose clairement les bases de ce que seront les aventures de Thorgal par la suite. La plupart des ingrédients sont là : cruauté des Vikings, magie effrayante ou merveilleuse, mythologie et même une petite partie de révélation sur les origines du héros.
Notre personnage principal est fidèle à lui-même dès le départ. Empli d'amour et de loyauté envers les siens et tout être vivant, Thorgal fait parfois certains choix que l'on pourrait juger naïfs ou incompréhensibles, il ne connait pas la rancune et sa faculté à pardonner est parfois étonnante de rapidité. Mais il est aussi courageux, honnête et sacrément habile avec un arc. Un héros, un vrai, qui coûte que coûte veux la justice et ne supporte pas que l'on s'en prenne aux plus faibles.
L'histoire principale est entrecoupée par un autre récit plutôt court à la fin du premier album. Dans un tout autre registre, il nous présente également des sujets qui seront très récurrents par la suite et une fin triste et poétique. C'est typiquement le genre de scénario qui m'a attirée vers la série au départ.
Pour ce qui est des dessins, les traits sont déjà très fins et seule la colorisation un peu criarde témoigne du passage du temps. Si l'on remarque clairement que cette histoire est découpée en petits chapitres et que quelques transitions peuvent sembler un peu abruptes, c'est à cause du format de pré-publication de l'histoire dans le journal de Tintin. Mais cela ne gâche en rien le récit. Cette particularité n'apparaîtra plus de manière aussi évidente dans la suite des albums.
Même si ce premier cycle n'est pas le meilleur, il pose de bonnes bases et répond à quelques questions. Sans être indispensable, il a le mérite de faire entrer dans l'univers par le chemin que les auteurs ont choisis et il en rend les albums suivants encore plus savoureux.
>> Guide des cycles de Thorgal
Scénario : Jean Van Hamme - Dessins : Grzegorz Rosinski - Editeur : Le Lombard
Série en cours – 31 tomes.
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C'est dès les premières planches de cette histoire que le roi Viking blesse Thorgal au visage, lui laissant pour toujours sa célèbre cicatrice à la joue droite.
Thorgal sera sauvé des eaux par Slive la magicienne en échange d'un an de sa vie durant lequel il devra être à son service. La suite de l'histoire nous révélera que ce marché avait bien plus d'importance qu'il n'y parait à première vue…
Dans ce court cycle, dont les deux albums sont sortis simultanément, nous découvrons une histoire simple, mais très efficace et qui pose clairement les bases de ce que seront les aventures de Thorgal par la suite. La plupart des ingrédients sont là : cruauté des Vikings, magie effrayante ou merveilleuse, mythologie et même une petite partie de révélation sur les origines du héros.
Notre personnage principal est fidèle à lui-même dès le départ. Empli d'amour et de loyauté envers les siens et tout être vivant, Thorgal fait parfois certains choix que l'on pourrait juger naïfs ou incompréhensibles, il ne connait pas la rancune et sa faculté à pardonner est parfois étonnante de rapidité. Mais il est aussi courageux, honnête et sacrément habile avec un arc. Un héros, un vrai, qui coûte que coûte veux la justice et ne supporte pas que l'on s'en prenne aux plus faibles.
L'histoire principale est entrecoupée par un autre récit plutôt court à la fin du premier album. Dans un tout autre registre, il nous présente également des sujets qui seront très récurrents par la suite et une fin triste et poétique. C'est typiquement le genre de scénario qui m'a attirée vers la série au départ.
Pour ce qui est des dessins, les traits sont déjà très fins et seule la colorisation un peu criarde témoigne du passage du temps. Si l'on remarque clairement que cette histoire est découpée en petits chapitres et que quelques transitions peuvent sembler un peu abruptes, c'est à cause du format de pré-publication de l'histoire dans le journal de Tintin. Mais cela ne gâche en rien le récit. Cette particularité n'apparaîtra plus de manière aussi évidente dans la suite des albums.
Même si ce premier cycle n'est pas le meilleur, il pose de bonnes bases et répond à quelques questions. Sans être indispensable, il a le mérite de faire entrer dans l'univers par le chemin que les auteurs ont choisis et il en rend les albums suivants encore plus savoureux.
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Scénario : Jean Van Hamme - Dessins : Grzegorz Rosinski - Editeur : Le Lombard
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