Flander’s company : la BD

Flander’s company, pour ceux qui n’en ont jamais entendu parlé (comme moi par exemple), est une web-série débutée en 2008 et diffusée originellement sur Nolife. Les saisons sont commercialisées par Kazé, qui a cet été couplé la sortie de la saison 4 avec un premier tome de l’adaptation en bande dessinée. 

Le principe de la Flander’s company, sa devise même, est simple : « Nous servons le mal, et nous le servons bien ». En clair, l’entreprise de services propose aux super-héros de tous poils des adversaires à la hauteur de leurs ambitions. Car, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, et rien ne sert mieux la carrière d’un super-héros qu’un super-vilain qui en jette.

On retrouve donc comme personnages récurrents bien évidemment le DRH, Hippolyte Kurtzmann, le PDG Armand Trueman, l’ingénieur en chef Caleb, etc. Tout ce petit monde évolue dans une succession d’histoires courtes humoristiques.

Ne connaissant pas la série, je suis allé mater deux-trois épisodes sur le net. Auréolée visiblement d’un joli succès, j’avoue avoir été pour ma part plutôt insensible à son humour. Mais je peux comprendre qu’on se passionne pour ce genre de production, cheap mais de laquelle se dégage un pur plaisir. On sent bien que les acteurs s’éclatent et c’est peut-être l’essentiel.

Concernant l’adaptation BD dont nous parlons aujourd’hui, c’est plus compliqué à défendre. Relativement fidèle à l’esprit de la série, je ne suis donc toujours pas client de l’humour. Mais en plus, là, difficile de percevoir un plaisir particulier : ça ressemble à un travail scolaire, avec gags surannés et assez peu d’inventivité. Les dessins, pas désagréables, ne rattrapent pas ces faiblesses.

L’adaptation BD de Flander’s company s’adressera surtout aux fans de la série. On est en effet plus proche du produit dérivé que d’un réel travail d’adaptation. Rien de bien répréhensible, après tout bien d’autres se sont manqués sur l’exercice, les Astier en tête. 




Scénario : Ruddy Pomarede - Dessins : Tod - Editeur : Kazé - 1 tome.



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