Spider-Man : Noir
La collection Noir de chez Marvel reprend le concept des univers alternatifs en partant d'une idée simple : transposer nos héros et leurs aventures dans les années trente dans un style sombre plus proche du polar que du genre fantastique habituel. Le premier personnage à avoir effectué le voyage dans le temps est l'ami Spidey, qui pour l'occasion aborde un costume absolument sublime en noir intégral, trench, lunettes d'aviateur et révolver.
A force de trainer dans les quartiers pauvres avec son ami Ben Ulrich pour prendre des clichés pour le Buggle, Peter prend de plus en plus conscience de la misère et de l'injustice qui règne en ville. En effet les hautes sphères du pouvoir ne sont que corruption et l'homme à la tête de tout cela n'est autre que le Bouffon alias Norman Osborn.
Tandis que Ulrich sombre lentement dans l'alcool et la drogue, Parker décide de prendre les choses en mains et de faire justice lui-même. Depuis que son oncle Ben s'est fait descendre par les hommes du Bouffon, il ne rêve plus que de les faire tomber. Jusqu'au jour où lors d'une filature, il se fait accidentellement mordre par une araignée…
A l'instar du 1602 de Neil Gaiman, nous remontons donc le temps, pour imaginer ce qu'aurait été la vie de super-héros à l'époque de la prohibition. Le thème général est plutôt bien choisit, le contexte de la Grande Dépression aidant à plonger le récit dans une ambiance sinistre.
Le scénario de David Hine et Fabrice Sapolsky (un des créateurs du magazine Comic Box) est plutôt bien ficelé et chaque fin de chapitre se termine sur un cliffhanger intrigant. Le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas une seconde et l'on prend beaucoup de plaisir à retrouver les personnages familiers de l'univers du tisseur (Tante May, le Vautour, Kraven, Felicia Hardy…) ré-exploités pour l'occasion dans des circonstances leur allant à ravir.
Les dessins de Carmine Di Giandomenico (Magneto) sont une fois de plus brillants et certaines ambiances telles que les pièces tamisées ou la lumière rouge du labo photo d'Ulrich sont vraiment bien illustrées. Son New-York sous la neige est quant à lui envoutant et laisse une sensation cotonneuse à ses décors.
Cette bien jolie édition nous offre une lecture de qualité, hors continuité, pour un prix tout à fait raisonnable (10€).
J'attends maintenant impatiemment les prochains numéros de la collection, consacrés aux X-Men mais aussi et surtout celui de Daredevil.
Scénario : David Hine et Fabrice Sapolsky - Dessins : Carmine Di Giandomenico
Editeur : Panini Comics - Collection Noir - Récit complet.
Wikio
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A force de trainer dans les quartiers pauvres avec son ami Ben Ulrich pour prendre des clichés pour le Buggle, Peter prend de plus en plus conscience de la misère et de l'injustice qui règne en ville. En effet les hautes sphères du pouvoir ne sont que corruption et l'homme à la tête de tout cela n'est autre que le Bouffon alias Norman Osborn.
Tandis que Ulrich sombre lentement dans l'alcool et la drogue, Parker décide de prendre les choses en mains et de faire justice lui-même. Depuis que son oncle Ben s'est fait descendre par les hommes du Bouffon, il ne rêve plus que de les faire tomber. Jusqu'au jour où lors d'une filature, il se fait accidentellement mordre par une araignée…
A l'instar du 1602 de Neil Gaiman, nous remontons donc le temps, pour imaginer ce qu'aurait été la vie de super-héros à l'époque de la prohibition. Le thème général est plutôt bien choisit, le contexte de la Grande Dépression aidant à plonger le récit dans une ambiance sinistre.
Le scénario de David Hine et Fabrice Sapolsky (un des créateurs du magazine Comic Box) est plutôt bien ficelé et chaque fin de chapitre se termine sur un cliffhanger intrigant. Le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas une seconde et l'on prend beaucoup de plaisir à retrouver les personnages familiers de l'univers du tisseur (Tante May, le Vautour, Kraven, Felicia Hardy…) ré-exploités pour l'occasion dans des circonstances leur allant à ravir.
Les dessins de Carmine Di Giandomenico (Magneto) sont une fois de plus brillants et certaines ambiances telles que les pièces tamisées ou la lumière rouge du labo photo d'Ulrich sont vraiment bien illustrées. Son New-York sous la neige est quant à lui envoutant et laisse une sensation cotonneuse à ses décors.
Cette bien jolie édition nous offre une lecture de qualité, hors continuité, pour un prix tout à fait raisonnable (10€).
J'attends maintenant impatiemment les prochains numéros de la collection, consacrés aux X-Men mais aussi et surtout celui de Daredevil.
Scénario : David Hine et Fabrice Sapolsky - Dessins : Carmine Di Giandomenico
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