Mutafukaz - tome 2 - Troublants trous noirs
De retour dans ce deuxième tome, nous retrouvons Angelino et Vinz exactement où nous les avions laissés… en bien mauvaise posture. L'album s'ouvre sur une folle course-poursuite en voiture et sous la pluie, nos deux personnages essayant par tous les moyens d'échapper à leurs poursuivants. Les hommes en noir sont tenaces et déterminés.
Cet album poursuit l'intrigue entamée dans le premier et fait entrer de nombreux nouveaux protagonistes.
Alors qu'Angelino et Vinz ne savent toujours pas vraiment ce que leur veulent les hommes qui les recherchent, nous avons en revanche la confirmation que quelque chose de bien réel se trame derrière tout cela et qu'Angelino à acquit de bien étranges capacités.
Des catcheurs à la recherche d'une menace à combattre aux gangs chinois et japonais se livrant à des guerres de territoire, le récit ne manque pas d'action. Et pour illustrer les conflits des asiatiques, rien de mieux que le style manga et son noir et blanc tramé. Pour ces pages en milieu d'album, RUN s'offre même le luxe d' une sur-impression argentée, discrète mais du plus bel effet. Le noir et blanc est d'ailleurs plutôt bienvenue pour atténuer l'aspect ultra-sanglant de la scène.
Nos deux héros n'ont pas fini de courir dans tous les sens. Ils ne sont nulle part en sécurité et même les personnages aux allures les plus innocentes peuvent se révéler de terribles ennemis… ça tranche, flingue, explose, jaillit dans tous les sens et on ne s'ennuie pas une seconde. L'humour est également toujours de la partie, tout comme les nombreuses références à la pop culture (avec un spécial guest en la personne d'un célèbre rappeur blond…).
Mutafukaz veut maintenant dire édition de qualité et originalité, cet album en est l'une des meilleures preuves. Lors d'un des rares moments de répit la colorisation des pages est confiée à Bicargo, qui crée une ambiance idyllique et cotonneuse. En fin d'album nous retrouvons les habituels bonus, ajoutant toujours un peu plus au background de l'histoire, ainsi que quelques fan arts, parmi lesquels de grands noms comme Eric Herenguel ou Lewis Trondheim.
Rarement la BD a eu d'aussi beaux attraits et l'on passe encore une fois un excellent moment en compagnie de ses personnages tous plus originaux les uns que les autres.
Rendez-vous prochainement pour la chronique du très attendu tome 3.
> Mutafukaz - Dark Meat City
> Mutafukaz tome 3 - Révélations
Scénario & Dessins : RUN - Editeur : Ankama - Série en cours – 2 tomes.
Vous avez aimé cette chronique ? Pensez à vous inscrire à la newsletter et/ou au flux RSS pour être informé des prochaines publications.
Cet album poursuit l'intrigue entamée dans le premier et fait entrer de nombreux nouveaux protagonistes.
Alors qu'Angelino et Vinz ne savent toujours pas vraiment ce que leur veulent les hommes qui les recherchent, nous avons en revanche la confirmation que quelque chose de bien réel se trame derrière tout cela et qu'Angelino à acquit de bien étranges capacités.
Des catcheurs à la recherche d'une menace à combattre aux gangs chinois et japonais se livrant à des guerres de territoire, le récit ne manque pas d'action. Et pour illustrer les conflits des asiatiques, rien de mieux que le style manga et son noir et blanc tramé. Pour ces pages en milieu d'album, RUN s'offre même le luxe d' une sur-impression argentée, discrète mais du plus bel effet. Le noir et blanc est d'ailleurs plutôt bienvenue pour atténuer l'aspect ultra-sanglant de la scène.
Nos deux héros n'ont pas fini de courir dans tous les sens. Ils ne sont nulle part en sécurité et même les personnages aux allures les plus innocentes peuvent se révéler de terribles ennemis… ça tranche, flingue, explose, jaillit dans tous les sens et on ne s'ennuie pas une seconde. L'humour est également toujours de la partie, tout comme les nombreuses références à la pop culture (avec un spécial guest en la personne d'un célèbre rappeur blond…).
Mutafukaz veut maintenant dire édition de qualité et originalité, cet album en est l'une des meilleures preuves. Lors d'un des rares moments de répit la colorisation des pages est confiée à Bicargo, qui crée une ambiance idyllique et cotonneuse. En fin d'album nous retrouvons les habituels bonus, ajoutant toujours un peu plus au background de l'histoire, ainsi que quelques fan arts, parmi lesquels de grands noms comme Eric Herenguel ou Lewis Trondheim.
Rarement la BD a eu d'aussi beaux attraits et l'on passe encore une fois un excellent moment en compagnie de ses personnages tous plus originaux les uns que les autres.
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