Mutafukaz - Dark Meat City
L'histoire de Mutafukaz débute à Dark Meat City. Une ville qui prend ses origines dans les années 60 alors qu'un tremblement de terre efface la Californie des cartes. Frontalière du Mexique, Dark Meat City devient rapidement une ville surpeuplée, malfamée, où les gangs font régner leurs lois.
C'est dans une chambre d'hôtel crade et remplie de cafards que vit Angelino et son pote Vinz. Angelino c'est le type à la grosse tête noire, une sorte de schtroumpf noir à qui on a enlevé le nez et le chapeau (je n'invente rien, RUN son créateur le défini ainsi). Vinz est un hommage à Johnny Blaze (Ghost Rider) avec sa tête de mort constamment enflammé.
Suite à un petit accident de scooter, Angelino se retrouve avec un bon mal de crâne. Hasard ou pas, il se met ensuite à voir des objets volants non identifiés et certaines personnes avec des ombres bizarres…un peu en forme de Batman…Ce qui est sur c'est qu'il n'aurait pas dû le confier à son médecin, puisque c'est à partir de là que les ennuis commencent et que nos deux amis se retrouvent poursuivis par la police, ainsi que par de mystérieux hommes en noir.
Voilà en gros pour le début de l'histoire. Déjanté et explosif ce premier album n'en est pas moins qu'une introduction à un univers très riche et extrêmement graphique. Entre le comic et le manga, RUN puise ses influences dans tout ce qu'il aime, que ce soit la culture Latino, le Hip Hop, les films de mafieux ou sa passion pour le catch.
Son dessin est stylé et efficace et ses couleurs possèdent un rendu vraiment superbe. L'histoire, découpée en chapitres, est agrémentée de nombreuses coupures de journaux et publicités originales. Ankama, dont c'est la première BD de ce qui deviendra par la suite le Label 619, nous montre là un échantillon de son savoir-faire en matière d'innovation dans l'édition.
Ayant envie de faire plaisir autant à eux-même qu'à leurs lecteurs, l'auteur et l'éditeur n'hésites pas à jouer l'originalité : un format dos carré plus proche du comic que de la franco-belge, un changement de papier et un passage en noir et blanc en plein milieu de l'histoire, un nombre incroyable de bonus en début et fin d'album…
RUN aime décliner son univers au maximum, cela se voit et cela fait plaisir autant d'entièreté. Il faut dire que cela faisait longtemps qu'il avait Mutafukaz dans ses cartons et attendait une occasion de pouvoir enfin partager sa création. Cela a abouti en ce premier tome convainquant et généreux.
> Mutafukaz - tome 2 - Troublants trous noirs
> Mutafukaz tome 3 - Révélations
Scénario & Dessins : RUN - Editeur : Ankama - Série en cours – 2 tomes.
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C'est dans une chambre d'hôtel crade et remplie de cafards que vit Angelino et son pote Vinz. Angelino c'est le type à la grosse tête noire, une sorte de schtroumpf noir à qui on a enlevé le nez et le chapeau (je n'invente rien, RUN son créateur le défini ainsi). Vinz est un hommage à Johnny Blaze (Ghost Rider) avec sa tête de mort constamment enflammé.
Suite à un petit accident de scooter, Angelino se retrouve avec un bon mal de crâne. Hasard ou pas, il se met ensuite à voir des objets volants non identifiés et certaines personnes avec des ombres bizarres…un peu en forme de Batman…Ce qui est sur c'est qu'il n'aurait pas dû le confier à son médecin, puisque c'est à partir de là que les ennuis commencent et que nos deux amis se retrouvent poursuivis par la police, ainsi que par de mystérieux hommes en noir.
Voilà en gros pour le début de l'histoire. Déjanté et explosif ce premier album n'en est pas moins qu'une introduction à un univers très riche et extrêmement graphique. Entre le comic et le manga, RUN puise ses influences dans tout ce qu'il aime, que ce soit la culture Latino, le Hip Hop, les films de mafieux ou sa passion pour le catch.
Son dessin est stylé et efficace et ses couleurs possèdent un rendu vraiment superbe. L'histoire, découpée en chapitres, est agrémentée de nombreuses coupures de journaux et publicités originales. Ankama, dont c'est la première BD de ce qui deviendra par la suite le Label 619, nous montre là un échantillon de son savoir-faire en matière d'innovation dans l'édition.
Ayant envie de faire plaisir autant à eux-même qu'à leurs lecteurs, l'auteur et l'éditeur n'hésites pas à jouer l'originalité : un format dos carré plus proche du comic que de la franco-belge, un changement de papier et un passage en noir et blanc en plein milieu de l'histoire, un nombre incroyable de bonus en début et fin d'album…
RUN aime décliner son univers au maximum, cela se voit et cela fait plaisir autant d'entièreté. Il faut dire que cela faisait longtemps qu'il avait Mutafukaz dans ses cartons et attendait une occasion de pouvoir enfin partager sa création. Cela a abouti en ce premier tome convainquant et généreux.
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Scénario & Dessins : RUN - Editeur : Ankama - Série en cours – 2 tomes.
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