Valérian, vu par Manu Larcenet
Suite à l’annonce de la sélection officielle pour le prochain festival d’Angoulême, on commence notre petit tour d’horizon des albums retenus avec L’armure du Jakolass, le Valérian vu par Manu Larcenet.
Blast ne défendra donc pas ses chances cette année, malgré la qualité exceptionnelle du tome 2 (voir la chronique de Ginie ici). Les organisateurs lui auront choisi le retour des agents spatio-temporels, dans une aventure décalée mais (visiblement) assez fidèle à certains aspects de la série originelle.
Tout démarre alors qu’un apprenti Eluard récite son ode à l’espace accoudé au zinc d’un café. Maigrichon, la clope au bec et l’alcool facile, René sent qu’il ne s’accomplit pas dans cette vie monotone, et pour cause ! Ce soir-là, il va croiser la route de Monsieur Albert qui lui révèle sa vraie nature.
Il s’appelle en réalité Valérian, agent spatio-temporel de son état, et l’un de ses plus farouches ennemis, Jesperiank le Jakolass, a téléporté son esprit dans le corps d’un terrien lambda. Dix ans, c’est le temps qu’il aura fallu à son équipe pour retrouver sa trace. Ne reste plus qu’à inverser le processus, mais pour cela une seule solution : remettre la main sur Jesperiank, enfermé à vie sur la terrible planète carcérale de Walawalla…
Je vous livrerai ici un avis de novice, n’ayant jamais lu un seul Valérian, et serais donc bien incapable de débattre du respect de l’œuvre originale. Cela ne me semble d’ailleurs pas d’un grand intérêt, le but de cette série dérivée n’étant pas de poursuivre le travail de Christin et Mézières mais de le réutiliser dans une veine propre à chaque auteur se lançant dans l’aventure.
Rien d’étonnant donc à retrouver dans les choix de Larcenet un esprit parodique et rieur (Chez Francisque, Bill Baroud et La loi des séries viennent forcément à l’esprit), même s’il faut bien avouer que ce n’est pas ce qu’il a fait de mieux dans le registre.
Résumer l’album à un pastiche serait cependant une erreur : il y a certes une volonté de transgression, mais la parodie passe vite au second plan pour laisser place à une chouette aventure spatiale, avec planètes et peuples inconnus.
Plus qu’une simple parodie, L’armure du Jakolass réussit à insuffler un esprit aventureux qui semble en adéquation avec l’œuvre de Christin et Mézières. Et même si l’humour n’est pas toujours du meilleur goût, Larcenet trouve le juste équilibre entre aventure et dérision. Le meilleur exemple de cette réussite : cela donne une envie furieuse de découvrir la série originale !
Scénario & Dessins : Manu Larcenet - Editeur : Dargaud.
Blast ne défendra donc pas ses chances cette année, malgré la qualité exceptionnelle du tome 2 (voir la chronique de Ginie ici). Les organisateurs lui auront choisi le retour des agents spatio-temporels, dans une aventure décalée mais (visiblement) assez fidèle à certains aspects de la série originelle.
Tout démarre alors qu’un apprenti Eluard récite son ode à l’espace accoudé au zinc d’un café. Maigrichon, la clope au bec et l’alcool facile, René sent qu’il ne s’accomplit pas dans cette vie monotone, et pour cause ! Ce soir-là, il va croiser la route de Monsieur Albert qui lui révèle sa vraie nature.
Il s’appelle en réalité Valérian, agent spatio-temporel de son état, et l’un de ses plus farouches ennemis, Jesperiank le Jakolass, a téléporté son esprit dans le corps d’un terrien lambda. Dix ans, c’est le temps qu’il aura fallu à son équipe pour retrouver sa trace. Ne reste plus qu’à inverser le processus, mais pour cela une seule solution : remettre la main sur Jesperiank, enfermé à vie sur la terrible planète carcérale de Walawalla…
Je vous livrerai ici un avis de novice, n’ayant jamais lu un seul Valérian, et serais donc bien incapable de débattre du respect de l’œuvre originale. Cela ne me semble d’ailleurs pas d’un grand intérêt, le but de cette série dérivée n’étant pas de poursuivre le travail de Christin et Mézières mais de le réutiliser dans une veine propre à chaque auteur se lançant dans l’aventure.
Rien d’étonnant donc à retrouver dans les choix de Larcenet un esprit parodique et rieur (Chez Francisque, Bill Baroud et La loi des séries viennent forcément à l’esprit), même s’il faut bien avouer que ce n’est pas ce qu’il a fait de mieux dans le registre.
Résumer l’album à un pastiche serait cependant une erreur : il y a certes une volonté de transgression, mais la parodie passe vite au second plan pour laisser place à une chouette aventure spatiale, avec planètes et peuples inconnus.
Plus qu’une simple parodie, L’armure du Jakolass réussit à insuffler un esprit aventureux qui semble en adéquation avec l’œuvre de Christin et Mézières. Et même si l’humour n’est pas toujours du meilleur goût, Larcenet trouve le juste équilibre entre aventure et dérision. Le meilleur exemple de cette réussite : cela donne une envie furieuse de découvrir la série originale !
Scénario & Dessins : Manu Larcenet - Editeur : Dargaud.
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