Butcher Baker - Casey / Huddleston
On parle régulièrement du Label 619 d’Ankama sur nos pages. Il faut dire qu’avec quelques titres comme Mutafukaz, Doggybags, Tank Girl ou The Grocery, on a passé de sacrés bons moments. Ces jours-ci sort Butcher Baker, de Joe Casey et Mike Huddleston, où un super-héros sort de sa retraite pour finir le boulot. C’est psychédélique, bourrin et assez éloigné de la comptine pour bambins british.
Butcher Baker jouit d’une retraite plutôt agréable : ambiance tamisée, des nuées de pin-up salaces et des orgies qui semblent ne jamais finir.
Butcher Baker jouit d’une retraite plutôt agréable : ambiance tamisée, des nuées de pin-up salaces et des orgies qui semblent ne jamais finir.
Mais voilà, les républicains reviennent aux affaires et ne comptent pas s’encombrer d’une flopée de super-vilains dans un pénitencier qui coûtent un bras à leurs contribuables. Précisément tous ceux que Butcher a fait enfermer dans sa longue carrière.
C’est pourquoi deux émissaires, Dick Cheney et Jay Leno, déboulent un jour chez lui pour lui proposer de terminer le job : détruire cette fameuse prison, la « Cage aux dingues », et tous ses occupants. Butcher se décide vite, mais fait-il toujours le poids ?
La scène d’introduction pose les bases et le style : les compères Cheney et Leno, ce dernier bien ahuri et de fait plus vrai que nature, viennent chercher Butcher à la rescousse avec un petit présent en échange : trois bimbos offertes. Et c’est pendant que Butcher met à profit son cadeau qu’ils lui expliquent la situation. Voilà, c’est potache, un poil bourrin et irrévérencieux, et c’est des plus agréables.
Mike Huddleston est clairement à l’aise avec ces scènes orgiaques et la plastique féminine, mais ce serait un peu réducteur de ne parler que de ça. Il s’éclate à passer d’un style à l’autre tout au long des 180 et quelques pages, jouant sur les encrages, les crayonnés plus ou moins marqués, les couleurs tantôt enfantines, tantôt hallucinées, etc. Toutes ces libertés qu’il prend constituent bel et bien le principal atout de l’album.
Joe Casey est un peu plus en demi-teinte. Si le scénario, pas des plus compliqués, tient la route et possède ce charme un peu suranné des comics d’antan, j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de verbiage. L’esprit, irrévérencieux, satirique, caustique est bien là, mais il se perd parfois dans ces trop longs monologues intérieurs des personnages.
Butcher Baker est un beau petit one-shot qui ne se prend pas au sérieux. On y retrouve un état d’esprit frondeur, sans jamais savoir qui est réellement le personnage principal de tout cela : Butcher, cet étrange officier Arnie B. Willard ou Absolutely, forme d’intelligence pure ? Les amateurs de Tank Girl s’y retrouveront sûrement.
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C’est pourquoi deux émissaires, Dick Cheney et Jay Leno, déboulent un jour chez lui pour lui proposer de terminer le job : détruire cette fameuse prison, la « Cage aux dingues », et tous ses occupants. Butcher se décide vite, mais fait-il toujours le poids ?
La scène d’introduction pose les bases et le style : les compères Cheney et Leno, ce dernier bien ahuri et de fait plus vrai que nature, viennent chercher Butcher à la rescousse avec un petit présent en échange : trois bimbos offertes. Et c’est pendant que Butcher met à profit son cadeau qu’ils lui expliquent la situation. Voilà, c’est potache, un poil bourrin et irrévérencieux, et c’est des plus agréables.
Mike Huddleston est clairement à l’aise avec ces scènes orgiaques et la plastique féminine, mais ce serait un peu réducteur de ne parler que de ça. Il s’éclate à passer d’un style à l’autre tout au long des 180 et quelques pages, jouant sur les encrages, les crayonnés plus ou moins marqués, les couleurs tantôt enfantines, tantôt hallucinées, etc. Toutes ces libertés qu’il prend constituent bel et bien le principal atout de l’album.
Joe Casey est un peu plus en demi-teinte. Si le scénario, pas des plus compliqués, tient la route et possède ce charme un peu suranné des comics d’antan, j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de verbiage. L’esprit, irrévérencieux, satirique, caustique est bien là, mais il se perd parfois dans ces trop longs monologues intérieurs des personnages.
Butcher Baker est un beau petit one-shot qui ne se prend pas au sérieux. On y retrouve un état d’esprit frondeur, sans jamais savoir qui est réellement le personnage principal de tout cela : Butcher, cet étrange officier Arnie B. Willard ou Absolutely, forme d’intelligence pure ? Les amateurs de Tank Girl s’y retrouveront sûrement.
Scénario : Joe Casey - Dessins : Mike Huddleston - Editeur : Ankama - Label 619.
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